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Localisation : Valenton (Val-de-Marne).
Date de mise en service : 1987.
Rayon d'action : Val-de-Marne, vallée de la Bièvre, une partie des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis, certaines communes des vallées de l’Orge, de l’Yvette et de l’Yerres.
Capacité de traitement : 600 000 m3 d’eau/jour, extensible par temps de pluie à 1 500 000 m3, grâce à son unité de "clarifloculation" qui débarrasse en accéléré les eaux de leurs plus gros polluants.
Le programme d'assainissement de l'agglomération parisienne de 1929 prévoyait une unité unique de traitement des eaux usées en aval de l'agglomération parisienne à Achères. Après la seconde guerre mondiale, le développement et l'urbanisation de la zone de collecte ont conduit à revoir ce programme.
En 1968, un nouveau programme général d'assainissement de l’agglomération parisienne est proposé par les autorités de l'Etat et l’agence de bassin Seine-Normandie. Ce programme est en lien avec le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de l'Ile-de-France de 1965, mais aussi avec la disparition du département de la Seine.
L'objectif est d'éclater cette zone de collecte unique des eaux usées en 3 secteurs : un secteur Marne aval avec une station d'épuration à Noisy-le-Grand (93), un secteur Seine amont avec une station d'épuration à Valenton (94) et un secteur Seine aval toujours épuré par la station d'Achères (78).
L'usine Seine Valenton est équipée d’une unité de séchage thermique unique en Europe par ses capacités et ses performances. Elle permet de réduire de 65 % le volume des boues et de les transformer en granulés. Enrichis en produits organiques, ces derniers peuvent être valorisés en agriculture, horticulture ou sylviculture.
Pour valoriser ses effluents, Seine Valenton dispose d’un four d’incinération destiné aux boues de faible valeur agronomique et deux digesteurs (cuves circulaires fermées de 17 m de haut et de 28 m de diamètre), afin de récupérer le biogaz produit lors de la fermentation (la "digestion") des boues. Ce gaz alimente l’unité de séchage thermique et les chaudières de l’usine.
Le dégrillage permet de débarrasser l’eau des déchets les plus volumineux, évacués vers une usine d’incinération d’ordures ménagères.
Après le dessablage et le déshuilage, les matières en suspension sont éliminées par décantation. Les pollutions azotées et carbonées sont ensuite traitées par épuration biologique : des bactéries non pathogènes sont introduites par insufflation d’air dans les bassins, puis se multiplient et consomment la pollution carbonée et l’azote ammoniacal.
La décantation sépare alors les bactéries de l’eau épurée, tandis que les boues activées sont récupérées et réinjectées en début de cycle. Un traitement tertiaire, la clarifloculation, élimine la pollution phosphatée par temps sec ou traite les eaux pluviales excédentaires.
À chaque étape de la dépollution de l’eau, sont récupérés des déchets appelés boues traités sur le site. Les boues sont d’abord épaissies afin de réduire leur volume. Pour leur déshydratation, Seine amont utilise, soit la filtration (l’eau récupérée est recyclée), soit la centrifugation (séparation de l’eau par accélération circulaire).
Les boues sont ensuite valorisées selon trois filières possibles :
Retrouvez les bilans d’exploitation des usines d’épuration du SIAAP :
Plus d'informations sur les autres usines : Marne aval, Seine aval, Seine centre, Seine Grésillons, Seine Morée
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